pour les amoureux de la finesse
Ode à la connerie pour toute personne disposant d'un début de second degré, il m'a été difficile de ne pas piocher dans ce film référence pour enrichir mon capital de vannes ras du plancher.
Anchorman arrive à manipuler un assemblage assez peu subtil de blagues vaseuses en tout genre pour les sublimer dans un chef d'oeuvre d'humour lourdingue et prévisible.
Will Ferell y est fabuleux en Ron Burgundy, personnage dont la morale ne se dicte qu'à l'aspiration du moment et à l'intérêt personnel, désigné leader d'un groupe de présentateurs ringards rassemblé par la bêtise comme seul dénominateur commun.
Anchorman ne sera jamais un film à propension intellectuelle, quoiqu'au rythme auquel la société s'afflige NRJ12 tous les soirs, on pourra peut être y voir un nouveau Socrate dans quelques années.
Bref, ce film est l'assurance de zygomatiques bien vrillées comme il faut et c'est tout ce qu'il faut en retenir