Trois hommes et une femme perdus dans la Sibérie profonde en quête de quelque gisement de diamant, récompense inespérée de recherches acharnées.
Deux éléments décisifs et inatendus sont omniprésents, ce sont la nature et la caméra.
Outre un quatuor d'acteurs époustouflants, ces deux derniers éléments ont une importance tout aussi capitale dans le chef d'oeuvre de Kalatozov.


Premièrement, la nature. Ici la Sibérie pose un cadre spatial à l'évolution des personnages. On se retrouve finalement dans un huis-clos oppressant dans un espace d'une étendue sans fin à l'échelle humaine. Dans ce huis-clos donc, la nature se rend maîtresse et possesseuse de l'homme. Tout d'abord, l'homme cherche à découvrir les secrets de la nature, secrets qu'elle n'est pas prête à révéler. Il s'instaure une dépendance de l'homme à la nature. Ainsi, même lorsque les quatre explorateurs semblent avoir déjoués la nature, les évènements qui suivent semblent se poser comme la vengeance d'une nature toujours dominatrice. Dominatrice aussi parce qu'on y échappe pas. Une partie du film tourne autour du retour à la ville. Cependant l'environnement semble être hostile à ce départ et pose une barrière au départ des quatre compagnons.

En second lieu, la caméra au-delà de révéler une situation, nous donne en quelque sorte son point de vue. Dès le début la caméra au même titre que les acteurs se faufile à travers les branches. Mais au-delà de tout cela, la caméra nous propose une image sublime qui révèle au spectateur la beauté du paysage et la personnalité des personnages. Que ce soit un plan large et fixes ou grâce à des mouvements de caméras rapides, le spectateur est plongé dans cet univers hostile duquel il est nécessaire de s'échapper.

PS: j'ai essayé de parler ici de deux éléments importants. J'ai pas trop le temps alors j'essaierais d'y revenir plus tard. Il existe d'ailleurs bien d'autres aspects qui sont difficiles à traiter sans spoiler le film malheureusement...
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le 26 juin 2011

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Estrobir

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