La femme du dernier étage
Depuis qu'elle a emménage à Paris avec son mari mathématicien et leurs deux enfants il y a deux ans, Jill souffre de pertes de mémoires. Quelle en est la cause? Elle ne le sait et se gave de pilules prescrites par son psychiatre qui habite deux étages plus bas. Sa meilleure amie vit, elle, juste en dessous du sien. Son mari travaille dans une maison d'édition spécialisée dans la vulgarisation scientifique. Il y a deux ans de ça, un grand groupe industriel avait fait appel avec insistance à ses services d'espion d'industriel. Ayant refusé, et menacé par ledit groupe, il avait embarqué sa famille pour Paris. Depuis cet épisode plus rien, si ce n'est la dégradation progressive de son couple consécutive au comportement pour le moins préoccupant de sa femme. Et puis le groupe le retrouve et lui enjoint de rallier ses rangs, "un accident étant si vite arrivé". L'accident, Jill et ses deux enfants, le frôle de près une première fois. Hélas la seconde est la bonne et les deux enfants sont enlevés. Commence alors une enquête tant policière qu'introspective pour les retrouver, entre folie, vaste complot et désespoir.
Clément filme un Paris sous la pluie, dans la brume et toujours sous un épais plafond gris qui donne au film son caractère oppressant, presque fantastique. L'intrigue est assez basique mais rondement menée et Faye et Franck jouent le jeu. Le film n'est pas mauvais mais Clément, Dunaway et Langella ont chacun fait mieux.