La première scène totalement ratée donne le ton de ce téléfilm d'épouvante, elle est brouillonne au possible. Ensuite cela s'éclaircit mais devient rapidement bavard et avare en frisson avec cette histoire d'un détective enquêtant sur une série de meurtres étranges ou des personnes ont été retrouvées mortes avec des perforations dans la poitrine et vidé de leur sang ! Évidemment on comprend qu'il s'agit d'une femme se transformant en araignée, d'où le titre, mais dans un contexte réaliste il est compliqué d'accepter cette idée d'autant qu'à aucun moment Dan Curtis n'a le bon sens d'apporter une étrangeté à son récit ou de la poésie fantastique d'un conte comme l'avait fait par exemple Jacques Tourneur avec sa Féline. Techniquement c'est le strict minimum jusqu'à la scène finale qui elle aussi passe vite, dans la plupart des scènes on ne voit que vaguement deux pattes d'araignée s'avançant vers la victime.