La Malédiction du pharaon par Anilegna

En regardant ce film télé en 2 parties le soir de Noël, c'était sans grande conviction mais avec la certitude que l'Egypte, les Pharaons, Casper Van Dien, le sable et une petit légende de derrière les fagots , c'était plutôt mon truc!

Grand bien m'en a pris, j'ai passé une excellente soirée devant cet ersatz d' Indiana Jones, tourné en Inde et aux effets spéciaux très "spéciaux".

Partant du principe que le roi Toutankhamon était réellement l'envoyé de Ra sur terre pour terrasser le mal en la personne du dieu maléfique Seth, nous suivons les aventures du Pr Fremont, jeune archéologue au physique avantageux, au caractère aventureux et aux théories très controversées. Coiffé de ce qui ressemble suspicieusement à un fedora, il s'oppose à son Bellocq en la personne du Pr Sinclair, fourbe et manipulateur, à la solde d'une société secrète nommée les Flammes de l'Enfer et composée d'hommes puissants qui veulent le devenir encore plus. (J'avoue, j'ai ri, beaucoup et très fort)
Ils sont tous deux à la recherche des fragments d'une tablette d'émeraude laissée en morceaux par Toutankhamon après sa semi-victoire sur Seth.
De là, s'en suivent des courses poursuites, des bagarres, des rebondissements, la jeune et charmante archéologue égyptienne un peu coincée va finir par faire équipe avec notre charmant excentrique et son équipe de bras cassés et au final, ils sauveront le monde bien évidemment.

Russel Mulcahy travaille bien avec ce qu'on lui donne comme toujours.
Certes, ce n'est pas tourné en Egypte (et les maisons et les ruelles hurlent leur situation dans la province de Jaipur) et les effets spéciaux s'apparentent à du coloriage mais le rythme, le côté vintage des images (aidé par la période choisie pour le film) rattrapent ces petits désagréments visuels.

La distribution est bien choisie et compétente de Van Dien parfait en héros bondissant à la mâchoire de granit et au sourire éclatant à Malcolm MacDowell qui n'est là que pour quelques scènes mais dont le charisme n'est jamais mis en doute.
Mention spéciale à Jonathan Hyde qui ne s'économise pas en veule et maléfique Professeur.

Un gentil divertissement sans prétention et conscient de ses qualités comme de ses limites.