Après avoir vu la bande annonce il y a quelques semaines, j'attendais avec impatience la sortie de "La mer à boire". La lutte d'un patron qui se bat pour sauver son entreprise et ses employés qui ont participé à sa renommée et à sa réussite, me plaisait. Cela présageait un film social prometteur.
Malheureusement, la déception est au rendez-vous. Sans être rébarbatif, le film de Jacques Maillot ne m'a pas apporté satisfaction. Je suis sorti de la séance avec le sentiment d'avoir été trompé sur la marchandise.
Même si au départ, on est tout à fait prêt à épauler ce chef d'entreprise, le scénario n'arrive pas à nous convaincre de continuer. Trop de cliché (les méchants CRS, les ouvriers bourrins,le banquier inhumain..), trop d'histoire parallèle qui n'apporte rien (le menuisier qui perd son entreprise et qui s'immole, les visions de la femme aimée, une histoire d'amour entre deux employés) font qu'un moment on n'y crois plus. Le pompon est ce voyage à Moscou et cette relation amoureuse qu'on dirait sortie de la chanson de Bécaud, (Nathalie). Navrant!
Je ne parlerais pas, par respect de ceux qui désirent encore voir ce film, de la fin qui est.... chut!!! je ne dit rien.
Jacques Maillol avait réussi son film précédent (Les liens du sang), celui ci est plutôt loupé. Dommage!!!!
Daniel Auteuil s'en sort bien mais on oubliera vite sa prestation. Il a fait beaucoup mieux ailleurs.
J'ai été heureux de retrouvé l'acteur Marc Chapiteau que l'on ne voit que trop peu. Beaucoup trop peu.