Aging mule
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On s’attend à un film assez sombre, une histoire de spirale infernale. Mais finalement, le ton est assez léger ; ce ton que permet un âge avancé, alors que les conséquences des dernières actions importent peu. C’est peut-être là ce qui rend le film unique : le vieil homme parvient à s’attirer la sympathie de tous ceux qu’il côtoie, même des plus impitoyables gangsters. Les menaces de mort inquiètent peu cet homme que l’âge permet de tout prendre avec légèreté. Même le policier, cet alter-égo que sa bonhomie empêchera peut-être de sombrer dans les mêmes errements que lui, le traite avec une certaine sympathie respectueuse : comment faire la leçon à un nonagénaire qui a connu la guerre ? Au fond, les missions du personnage principal ne sont qu’une toile de fond (cf la critique qu’en a fait Yannick Dahan); ce qui importe, ce sont toutes les interactions que créé le personnage, et le vrai drame, c’est cet isolement de sa famille, contre lequel, précisément, il tentera de prévenir le policier.
La Mule apparaît ainsi comme un éloge de son auteur à la légèreté d’une existence qui ne s’embarrasse pas du politiquement correct, une sorte de pied de nez au sérieux solennel et liberticide de notre époque.
Créée
le 7 oct. 2020
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