Boarf, y’a-t-il vraiment un truc à dire sur cette suite ? L’histoire reprend les mes ressorts scénaristiques que précédemment, sauf que cette fois-ci on met tout ça dans un campus universitaire avec des étudiants en chaleur qui ont des compétences dans tous les domaines de la science (pour faciliter le casting bien sûr), et qui pourtant se révèlent être d’une stupidité sans fond. À cela, on rajoute le savant-fou de base, l’alien hyper-sexy et des hybrides sanguinaires, histoire de corser le tout.
Une suite sans grand intérêt donc, ni de surprise. On a vaguement une intrigue de thriller sur fond de gouvernement ; mais non seulement on ne voit pas trop ce qu’elle vient faire là (puisque ne sert à rien) et en plus c’est du deus ex machina en veux-tu, en voilà ! Quant au final… non seulement il est foireux, mais en plus il sert à rien. Je veux bien que l’histoire se termine comme ça (tout le monde il est beau, tout le monde il est content), mais franchement il n’y avait pas vraiment besoin de nous faire croire que non pour changer deux minutes après en mode « ah, au fait ils sont vivants ».
Le casting, bien que pas terrible (dans le plus pur style des suites de séries B voire Z sur un campus américain), reste peut-être le meilleur point du film. Techniquement, c’est vraiment pas terrible. La mise en scène très classique sans surprise, devenant pratiquement illisible lors des scènes d’action à cause de décors mal foutus ; des effets spéciaux risibles transpirant l’absence de budget et une musique des plus inutile.
Bref, si le premier avait un concept plutôt sympa et intéressant, le second était une suite certes très moyenne mais honorable ; ce troisième opus n’apporte rien si ce n’est qu’un profond ennui.