Une oeuvre muette assez polymorphe que cette Petite Princesse. D'abord on ressent une parentée avec le cinéma de Griffith (et pas seulement à cause de la présence de Mary Pickford) mais avec quelque chose de moins échevelé. Ensuite, il y a une digression d'une dizaine de minutes narrant le conte d'Ali Baba, le film cède ainsi au goût en vogue à l'époque du muet pour l'Orientalisme. Bien entendu le style de ce film est ultra naïf mais cela fait partie du charme, il est tout de même regrettable que la bande-originale soit perdue, il faut donc trouver des musiques de substitution.