Deuxième film d'Antonio Margheriti (alias Anthony M. Dawson), la Planète des hommes perdus n'est pas une superproduction hollywoodienne mais c'est un film qui a le mérite d'être sympathique. En 1961 la science-fiction italienne en est à ses balbutiements et cette production soignée s'en sort plutôt bien.
Des beaux décors naturels en attendant l'arrivée de la météorite qui doit détruire la Terre, une photographie bien léchée puis des décors assez délirants, les vaisseaux, l'intérieur de la météorite etc. je ne vous dévoile rien.
Côté histoire c'est alambiqué, quelques notions scientifiques surréalistes saupoudrées ça et là et Claude Rains (remarquable évidemment) en professeur un peu zinzin et pas très sympathique.
Peu importe si certaines ogives nucléaires font un peu suppositoires téléguidés et si les casques des personnages ont pris un coup de vieux. Il faut savoir qu'ici on va sur Mars comme on prend un Uber et qu'on en revient deux minutes plus tard frais et dispo.
Un bon moment de détente pour un film bien agréable.
Et comme toujours chez Artus, ici la copie est belle, Alain Petit nous livre un supplément passionnant.
A découvrir.