La possession de Paul Twist traduction portnawak de Final Draft est un thriller fantastique qui met en scène un scénariste de films d'horreur en mal d'inspiration qui se fait enfermer chez lui afin de pondre un film sur un clown revenu d'entre les morts pour se venger en obligeant les gens à se suicider. Isolé, notre scénariste commence à avoir des visions et des cauchemars ...
Le film de Jonathan Dueck est une véritable purge d'un ennuie absolument mortel et d'une prétention des plus désagréable. Car si le scénariste au cœur du film interprété par James "Dawson" Van Der Beek se permet quelques apartés sur les films d'horreur stupides avec un tueur psychopathe à la con , le vrai scénariste du film nous livre tout de même un monument de prétention psychologique de bazar et de vide intersidérale. C'est bien simple il ne se passe quasiment rien durant tout le film et on regarde le personnage principal parler à des photos, jouer au basket, regarder des vieilles vidéos de son ex, boire des canons et des cafés, jouer à la baballe et finalement s'emmerder presque autant que le spectateur. Le type fera bien face à quelques visions cauchemardesques toujours désamorcées par un "Oh putain je me réveille ce n'était qu'un affreux cauchemar" dans un ressort narratif bien pathétique. Psychologie de comptoir on assiste aux grandes questions du créateur entre réalité et fiction et aux errements de l'artiste en manque d'inspiration recherchant dans son oeuvre à régler ses comptes avec son propre passé... Du vide érigé en profondeur métaphysique.
Putain à ce compte là je préfère encore mille fois un film d'horreur bien crétin avec un clown tueur psychopathe.