J'ai vécu.
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" Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. Après cela, chaque fois qu'une femme vous sert contre son coeur, ce ne sont plus que des condoléances. " Voici le reflet de la puissance du lien qui unit une mère et son enfant. Cette phrase résonne encore en tête après avoir quitté la salle obscure car elle est le témoin de l'amour maternel, celui qui vous tient et ne vous lâche plus, et est une ovation à toutes les mères du monde. " La promesse de l'aube " retrace la vie pleine de péripéties de Romain Gary, autour de son lien avec sa mère. Éric Barbier signe là un très beau film, émouvant, agrémenté de touches d'humour touchantes, parfaitement dosées. C'est un bel exemple du bon cinéma français, celui qui nous fait vivre une expérience et nous en fait sortir changé. Pour interpréter à nouveau un Grand de ce monde, " l'lndiana Jones moderne " comme il aime l'appeler, on retrouve Pierre Niney qui nous livre (comme à son habitude) une très belle prestation, pleine de justesse et d'émotions. Pour l'accompagner, on découvre une Charlotte Gainsbourg (Nina Kacew, la mère) métamorphosée et épatante, elle qui, elle le dit elle même, n'avait pas la carrure (au sens physique du terme) pour interpréter une femme si autoritaire, si forte et qui s'est battue toute sa vie pour son fils. On peut alors saluer le travail des décorateurs, costumiers et maquilleurs qui est tout simplement remarquable et nous permet de nous plonger dans le film, dès les premières images. Le petit Pawel Puchalski (Romain Gary 8-10 ans) mérite également d'être félicité car, lui qui débute dans le cinéma, a déjà un jeu sincère. Un très bon film donc, qui ne demande pas à connaître la bibliographie de Romain Gary par coeur pour être transporté dans son univers et d'en sortir grandi.
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le 16 déc. 2017
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