un peu trop de pathos, un peu trop de liste de shindler, un peu trop tendancieux, un peu trop tout.
en voulant faire un hommage, on tombe souvent dans le piège du larmoyant ou de la copie. malheureusement la rafle reprend les deux modèles cités. les faits sont de montrer la rafle que la population juive parisienne a subit. bon, premièrement historiquement parlant, le film reprend bien la chronologie des évènements et les personnages historiques (Hitler, Pétain) cependant, ils sont soit caricaturaux, soit présentés comme des monstres et ils sont forcement méchants exécrables, filmés comme des machines à tuer sur fond noir les juifs étant les vraiment très gentil, travailleurs, intelligent, heureux, français, sur fond de joie presque insupportable. ce manichéisme gène un peu le visionnage du film. car bien évidemment à ce stade la, le spectateur est prêt à tout pour empêcher l'inévitable d'arriver. cet excès de pathos et ce manichéisme gâche un peu le sujet. la présence du (trop) gentil Gad Elmaleh favorise cet aspect tire larmes.
concernant l'aspect Copie, je soupçonne la réalisatrice de vouloir attirer un public ayant apprécié la force et le message (sans pour autant trop pathos, (a l'instar de cette rafle)) du film la liste de Shindler.
la phrase concernant ce rapprochement est simple : "imité mais pas égalé".
c'est dommage car la rafle possède un certain charme, un film français sur ce sujet est rare (ne pas oublier excellentissime l'armée des ombres), la présence touchante de Jean Reno et un jeu de couleur accrocheur.