La Rançon, c'est un film dont je me souvenais un peu car il passait régulièrement à la télé à la fin des années 90 et début des années 2000. Bon, ça fait déjà un bail maintenant et j'avais toujours eu envie de le revoir.
Découverte malgré tout, c'est que je ne me souvenais plus du tout que c'était Ron Howard derrière la caméra. Ce n'est pas nécessairement une bonne nouvelle car je n'ai jamais trouvé ce cinéaste extraordinaire même s'il a su parfois nous rendre quelques copies franchement correctes.
Ben La Rançon fait partie, heureusement, de ceux-là. Disons que le film n'y va pas par quatre chemins. Le but assumé est d'offrir un thriller aux allures de détente au spectateur et ça fonctionne. Tout est réglé comme du papier à musique. Les nombreux rebondissements s'intègrent notamment bien dans le récit sans qu'on ne les devine nécessairement sans qu'ils ne viennent de nulle part pour autant.
Le film est bien rythmé et c'est une bonne chose car ça a souvent été un problème à mes yeux chez Howard. Gibson est à l'aise dans un rôle sur mesure pour lui même s'il doit cabotiner un petit peu moins que de coutume. On retrouve Rene Russo qu'il a côtoyé notamment dans l'Arme Fatale. Ca aide forcément et leur duo fonctionne assez bien.
Le film sans être extraordinaire passe le temps parfaitement bien car assez maîtrisé au final. L'alchimie entre le tout fonctionne. C'est aussi un genre de film qui s'est fait très rare au cinéma aujourd'hui ce qui me rend quelque peu nostalgique. Peut-être que c'est bien un style de cinéma qui me manque un peu et pour lequel je fonctionne plus qu'à certaines oeuvres contemporaines.