Critique de la Reine des Neiges

Nouveau film des studios Disney, La Reine de Neiges est une adaptation plus contemporaine de l’histoire de Hans Andersen (1844). Trois ans après Raiponce, La Reine des Neiges semble reprendre les mêmes codes (histoire, personnages, humour), mais en apportant autre chose. Anna, princesse d’un royaume, est à la recherche de sa soeur, Elsa la Reine des neiges, qui a plongé le royaume d’Arendelle dans un hiver éternel. En compagnie de Kristoff et de son renne Sven, ils vont vivre une aventure hors du commun et rencontrer Olaf, un bonhomme de neige vivant.

Les similitudes avec Raiponce sont assez frappantes. Tout d’abord le personnage d’Anna ressemble franchement à Raiponce il faut bien l’avouer (même humour, même maladresse…). Le style graphique au niveau de la modélisation 3D des visages est également comparable (nouvelle marque de fabrique des Disney?). Les personnages secondaires font également penser aux personnages de Raiponce : Kristoff>Flinn, Sven>Maximus. Mais notons que Disney a tout de même réussi à nous décoller de Raiponce (quand même!) avec une histoire forcément différente, un lieu autre et surtout deux princesses pour le prix d’une.

On sent la grosse recherche sur l’architecture avec le château, les maisons sous influence scandinave, de même pour les costumes. Le point fort de ce film est peut-être même la lumière et les nombreux effets qu’elle procure sur l’environnement. On pourrait penser que la couleur dominante sera le blanc, mais en fait non, les jeux de lumière avec la glace nous offrent un panel de couleurs, de lumières qui changent selon l’humeur d’Elsa. C’est une vraie réussite visuelle. Un travail somptueux a été réalisé sur les effets de neige. Cette dernière n’est jamais blanche, elle est toujours influencée par la lumière environnante et cela en jette clairement.

C’est une première pour Disney de nous offrir deux princesses dans un film d’animation. Et ce la n’est pas superflue, on verra plus tard qu’il y a une forte relation fraternelle qui sert à l’histoire. Après je trouve qu’il y a un peu trop de chant, on se rapproche des comédies musicales à la Broadway, même si ces chants nous transportent encore plus dans ce monde nordique (notamment avec le tout premier dès le début du film).

La Reine des neiges est une vraie claque visuelle je le répète. On aura vite oublié Raiponce finalement mais on est dans la continuité de ce retour aux sources des Disney de Princesse comme Blanche Neige, avec les techniques de réalisation actuelles. Un vrai succès.