- Ça va être tout blanc ! - Ta gueule !

C'est après avoir vu le dernier né des studios Disney cette après midi, Vaiana, que je me lançai ce soir dans l'aventure enneigée de la reine de la liberté, classique sorti il y a déjà trois ans qui a eu le temps de péter de nombreuses oreilles au passage avec sa chanson libéré, délivré.

Je n'ai jamais vraiment senti ce film, voilà pourquoi je n'avais encore pas pris le temps de poser les yeux dessus, c'est donc en cette soirée que je me suis laissé tenter au détriment d'un Western avec le centenaire monsieur Douglas...
On pose les bases direct, je suis le genre à pas supporter longtemps le coté musical d'un film sauf s'il y a une raison particulière, ici aucune, comme souvent chez Disney, malheureusement. On nous embarque dans un délire de sœurs dont une a des pouvoirs qui lui sortent d'on ne sait où, ses parents semblent dépourvues niveau surnaturel pourtant, alors bon faut croire quelle sort ça de son fion. Ensuite la pauvre gamine des années plus tard se retrouve recluse car la voilà chassé tel un monstre de Frankenstein, très original non ? Pour sauver le village du froid, la sœur de la reine va faire équipe avec un blondinet digne d'un Depardieu physique jeune, un renne visiblement plus malin que les humains et un bonhomme de neige qui est clairement le point sympa du film, mais ça ne suffit pas.
M'enfin nous voilà face à une histoire de foufou en somme, avec en plus un prince en rouflaquette qu'est pas super gentil en vrai, de la neige partout, et trois lieux dans le film dont un avec des trolls pierres, WTF?

Scénario pauvre donc, vraiment pauvre, et très froid en plus (bon au delà d'un jeu de mots extraordinaire convenez-en, c'est pas faux nan ?). Mais pas que, des chansons pénibles toutes les deux putains de minutes, POURQUOI ?! Le jour où je me met à chanter dans la rue on va me taper une patate plutôt que de m'accompagner gaiement franchement...
Après c'est tellement enfantin que j'imagine que je ne gère plus la situation, ne serait-ce que visuellement, c'est d'une pauvreté également, pourtant c'est pas le genre de studio à friser le bâclage. Mais là c'est lisse, t'as des pièces de 200m sans une pauv' table pour faire cossu, puis ces visages finis au bistouri, même les viocs paraissent faire le 20 ans. C'est triste, fade, et on suit quand même une gonzesse que quand elle éternue t'as perdu la moitié du village...

En bref, j'ai attendu trois piges pour voir ce malheureux Disney, j'aurais pu attendre encore plus longtemps visiblement, m'enfin j'ai bien aimé le bon Olaf, donc c'est déjà ça.