Brillant et décalé
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le 24 avr. 2020
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La suisse Carmen Jaquier a la bonne idée de déployer toutes les promesses sensuelles contenues dans le poème « La rivière » de Paul Eluard. Dans l’histoire qu’elle met en scène, ce n’est pas un recueil de poésie mais le journal intime de sa fille aînée qui donne à une mère l’envie d’un voyage sensoriel. Elle emmène alors ses filles en forêt où chacune peut jouir du contact avec les éléments naturels. C’est l’occasion pour les deux sœurs d’échanger sur leurs rapports différents au désir : la plus petite aime passionnément la nature, la plus grande les hommes. En alternant des plans à des échelles différentes à la fois sur les parties du corps en éveil des trois femmes et sur les éléments végétaux et minéraux qui stimulent leurs cinq sens, la réalisatrice compose la mosaïque d’un érotisme multidimensionnel, jamais obscène. Un court-métrage lumineux.
Créée
le 22 juil. 2019
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