4
Sens unique
En choisissant une unité de lieu et en sacrifiant volontairement les personnages au profit de cette rue "dead end" véritable entité centrale du film, Rue sans issue prend le risque de déplaire. Il...
Par
le 18 déc. 2011
6 j'aime
⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.
La Rue sans issue par Ygor Parizel
Ce film de 1937 réalisé par William Wyler a reçu en son temps, un beau succès d'estime. Il raconte de façon un peu théâtrale parfois le quotidien d'une impasse d'une grande cité, avec sa bande de gamins formant un gang, un truand célèbre revenant voir sa vieille mère et son amour d'enfance, ses vagabonds ainsi que la sortie de derrière d'une grande demeure. Bien évidemment le tout est traité de manière fort naïve, pas question de montrer la vérité de ces quartiers miséreux au Grand Public américain, c'est romancé et poli mais il y a tout de même derrière cette palissade proprette, un discours sur la misère et la ghettoïsation. Si la mise en scène paraît par instants coincée dans sa théâtralité, faut reconnaître que bien souvent Wyler grâce à ses décorateurs (car cette impasse est entièrement reconstituée en studio) réussit à filmer énormément de recoins sous différents angles, un bel exercice de sa part.
7
Écrit par
Créée
le 17 déc. 2022
Critique lue 168 fois
D'autres avis sur La Rue sans issue
8
Rue sans issue (1937)
Il s'agit d'un film en noir et blanc dont le scénario est inspiré d'une pièce de théâtre. L'histoire se déroule à New York dans le quartier de East Side qui voit cohabiter deux mondes : les nantis et...
Par
le 23 juil. 2015
5 j'aime
4
6
Un peu vieilli, mais bien sombre...
"Dead end" suit le quotidien d'une rue de New York où se côtoient les riches et les pauvres-pas-encore-chassés, pendant la Grande Dépression. Il y a la famille riche, avec le fiston qui voudrait se...
Par
le 29 mai 2013
1 j'aime
1
Du même critique
9
Critique de L'Enfant du diable par Ygor Parizel
Voilà une belle réussite en matière de maison hantée, un genre codifié et pas évident. La première moitié du film est clairement axée sur des scènes de frissons qui sont simples mais particulièrement...
Par
le 27 oct. 2014
10 j'aime
4
9
Critique de La Nuit américaine par Ygor Parizel
François Truffaut démontre si le fallait encore l'amour qu'il porte au cinéma (détail drôle c'est qu'il parle d'un film tourné en studio). Les coulisses de cet univers avait rarement été filmé de...
Par
le 22 nov. 2023
9 j'aime
2
10
Critique de Mustang par Ygor Parizel
Il y a vraiment quelque chose dans ce film, c'est non seulement un très bon drame familial mais également une oeuvre qui devrait être un symbole pour de nombreuses femmes, sur l'émancipation. Le...
Par
le 29 juil. 2016
8 j'aime
