Le manque de budget n'excuse pas tout.
Sur un scénario simpliste, le réalisateur construit un film aberrant sur bien des points: montage hallucinant de médiocrité, acteurs en roue libre, problème de rythme et 3-4 décors (moches de plus) qui se courrent après pour 85 minutes de métrage.
Pendant presque une heure, on suit en parallèle une journaliste faisant un reportage sur une agence de rencontre qui s'avère être gérée par une bande de vampires lesbiennes suçant le sang des clients hommes et Van Helsing Carradine dans son salon...Il joue de la flûte en attendant son assistant, boit un café avec son assistant, fait des mouvements de karaté en écoutant son assistant et découvre qu’on peut faire des rencontres sur internet grâce à son assistant...Puis à un moment l’assistant joue du trombone aussi (?????)...du vide mis en images...
Alors qu’il ne reste que 25 minutes de métrage, le réal s'excite un peu, mais trop tard, la plupart des spectateurs auront fait comme David: ils seront allés boire un café pour tenter de lutter contre le sommeil...
Reste un David Carradine qui s’en tamponne du film mais qui est toujours classe, et un Julian Richings dans un rôle de chasseur de vampires magnant le couteau et le coup de tatane, toujours fun...
Film regardé sur le blu-ray français édité par Elephant, qualité d’image bonne, mais en 1080i ( mais je ne crois pas que Elephant ait déjà édité un blu-ray ayant le 1080/24p). Les 2 pistes sonores sont en Dolby 5.1, mais vu que le film est à 90% un dialogue dans un salon ou un bureau, des pistes stéréo auraient suffi. Le disque est trouvable à moins de 3 euros.