Après Story of Ricky et The Cat, voici donc mon troisième Nam Lai Choi et je ne peux que saluer ce dieu vivant du Bis.
Nous sommes cette fois en face d’un Indiana Jones et le temple maudit like façon Nam Lai Choi. Tout y est grand lessivage du début à la fin avec attaque de squelettes à fils, cannibalisme, possessions destructrices façon Nuke ‘Hem High, courses poursuites façon Ace Ventura en Afrique condensées avec attaques de gros calibres façon Commando, kung-fu speedo-violent façon Robert Tai, sorcellerie débile façon Eternal Evil of Asia, attaques de bébé carnivore volant façon Brain Dead, etc, etc, etc.
Et toujours le même constat (plus nuancé) : c’est profondément nul mais il faut absolument le voir, profondément nullissime et donc rigoureusement indispensable.
Néammoins :
Après la première moitié du film enthousiasmante et même si le rythme est élevé du début à la fin, la deuxième moitié est tout de même moins « tripante », plus axée sur l’action et les combats de kung-fu grand guignol (la jeep dans le village (*) et l’escalade du bouddha géant) et une attaque finale assez vite balayée face au « grand ancêtre » squelette muté en monstre typique Sentaï. Assez marrant mais pas vraiment hallucinante, cette deuxième partie manque de conviction mais je ne boude pas pour autant mon plaisir de voir les limites du mixage Bis explosé. The seventh curse a le mérite de mélanger beaucoup de genre avec panache, les combats sont violents et rapides, les gunfights font voler tout le monde à 5 m, le gore est sans aucune censure, le rythme est effréné et l’histoire est un beau pot pourri de tout un tas de films.
Quant à savoir comment Chow Yun Fat et sa pipe ont atterri là dedans, je n’en ai pas la moindre idée…
(*) En effet, à la 52ème minute, la jeep fonce dans une meute de sbires et envoie voler un gars qui ne devait certainement pas se trouver là dans la répétition initiale (s’il y en a eu une). On obtient un vol plané authentique : Ouïe !
LQDC
20/11/2003