Voici un titre à double sens. La "terreur" des barbares est celle que ces derniers infligent à de pauvres villageois en carton, mais les voilà eux-mêmes terrorisés par une espèce de colosse bodybuildé décidé à venger son père tué par ces brutes décérébrées. Tout se complique (enfin, pas au point de se fracturer le cerveau non plus) quand la propre fille du chef barbare tombe amoureuse du Goliath solitaire qui veut leur faire la peau...
Si le scénario tient à peine sur un fil, rien en revanche ne peut faire oublier le désastre absolu de la mise en scène. Cadrages flous, photographie souvent trop sombre, combats d'un ridicule épique, avec un tel dossier, "la terreur des barbares" est un authentique nanar de la grande époque du cinéma italien.
Seule la plantureuse et charismatique Giula Rubini, en attirant le peu de lumière sur sa beauté trois étoiles, empêche ce film de sombrer complètement dans ses errances techniques. Heureusement, par ailleurs, que tant de médiocrité ne dépasse pas 1h20 de film.