"Le film c'est la vérité mais 24 fois par image dans la ch... à ta mère" Jean Luc Morsay
La curiosité en ébullition, après tout le fatras du gus pour tout et n'importe quoi (entre une soi-disante censure de marine lepen (qui doit même pas connaitre son existence) et un clash contre un forum de jv.com, y a de la marge d'action pour le bourriquet).
Le nanard est là, mais ce n'est pas un vrai nanard.
Comme le nanard, on sait que ça va être de la merde, on apprécie d'avoir tant de mauvais gout devant soi.
L'amateurisme est omniprésent, n'importe quel vidéaste ou cinéaste amateur se rappellera avoir eu les mêmes problèmes, du genre "aaaaah... voir ses dialogues se faire bouffer par le son de la circulation quand on tourne en extérieur" (larme à l'œil).
Les limites mentales de Morsay font baigner le film entier dans un bain d'ignorance caricaturale à se pisser dessus (je préfère me pisser dessus que pleurer, ça n'engage que moi). Les blancs sont des nazis qui ont des croix gammées tatouées au feutre et se baladent torse nu, les mama algériennes attentionnées et fragiles (et trouvent que l'épicerie est bien rangée), les meufs montent dans la voiture quand on les siffle avec une telle gueule de psychopathe, on baise des surveillantes en prison... Et, merci Morsay pour ces discours moralistes, on sent l'auteur persuadé de chier de la punchline comme si il écrivait un p'tit 16 vite fait... mais qui balance en réalité du culte d'absurdité.
Ca parle de vol de merguez, ça pue des pieds, ça rase des cheveux parce qu'on est nazi, la mama prépare le couscous, Zehef est un investisseur sérieux. On se rappellera des 24/48 heures, ainsi que de la blessure qui change de côté.
Merci merci Morsay.
Pourtant, ce ne peut pas être un vrai nanard.
Il manque la touche de fun ultra jouissive qu'on est en droit d'attendre quand on pense nanard (car 3 bastons, 2 courses poursuites, même pas une meuf à poil... tu me déçois Chaton). L'aspect amateur empêche non seulement une bonne compréhension du film (ahah !), mais également de garder l'attention du spectateur jusqu'à la fin.
En ce qui concerne la grammaire hasardeuse, je n'irais pas me foutre de plus moche que moi, étant bien moche au départ.
En tout cas, c'était à la hauteur de mes espérances : une horrible merde remplie d'égo trip. Bancale, pensé par un gosse de 8 ans, joué par une cour de récré, promotionné par de violents fails mensongés, LA VENGEANCE doit être vu, c'est un devoir de mémoire.
De gros bisous à Zehef et sa mono expression du faciès, et sa capacité à commencer 99% des phrases par "j'te le dit tout de suite" (quelle bienveillance !). Poutons Zézé, car comme on dit chez vous t'as un regard bieeeeeeeen zehef.
Et puis on va pas déconner non plus : je mets juste 3.
1 avec en gros Truand de la galère, 1 avec en gros Morsay, 1 avec en gros Zehef.