Drôle, à voir pour l'expérience procurée, frissons garantis (mais tout ça malgré lui)
Une expérience à couper le souffle.
Un scénario simple : le bien contre le mal. Avec cette intrigue Morsay pense aux plus défavorisés mentalement. Morsay est le méchant gentil au fond sorti de taule, Zehef est le gentil qui s'en sort en travaillant. Zehef tente de recadrer Morsay. Morsay veut pas. Et voilà. À la fin, Morsay veut se venger. Je sais plus pourquoi, j'étais occupé par mon porno à côté.
Dans son long-métrage, Momo nous emmène loin, loin, jusqu'au banlieues de Clicli, jusqu'à la vraie vie des jeunes.
Par un fameux jeu d'acteur, une intrigue pleine de suspens qui vous indignera, des personnages remplis de charme et de réalisme, d'authenticité, un cadrage parfait, des répliques cultes («vous avez un regard bien zehef !»), et bien d'autres atouts, ce film se classe parmis LES films à voir, aujourd'hui, en 2012.
Plus sérieusement, on a l'impression de voir le fruit de l'occupation d'un week-end des Truand 2 La Galère. Ou d'une journée, il faudra le leur demander. Le cadrage est horrible. Le jeu d'acteur aterrant. Ne parlons pas de la prise de son, ils ont dû la faire avec le micro de leur PC, le budget étant parti dans la caméra (ou alors ils l'ont volée au Leclerc du coin, entre deux tentatives de vente de leur CD. Dans ce cas, pas d'excuse les gars). Le son sature, grésille, on n'entend parfois pas ce qu'ils disent. Le scénario est une horreur : un gentil, un méchant, des flics méchants avec les gentils jeunes des banlieues, une vengeance, des tribunaux, de la bagarre, des bancs, des fleurs, des cailloux.
À voir, mais pas pour ses qualités.