Après l'éblouissant "Le son du Ter Ter 3"
Ce que relate "La Vengeance", c'est certes le récit factuel précis d'événements longtemps tus par ceux qui les avaient vécus, permettant au récit de se doubler du portrait, d'une formidable ampleur, d'une société, et d'une histoire.
Son parti pris formel transforme ce qui pourrait n'être qu'un document en une oeuvre incandescente, d'une simplicité tétanisante. Ce dépouillement radical, presque trivial, offre au spectateur un écran blanc sur lequel mettre l'humain au-dessus de la puissance formelle, le meilleur moyen pour optimiser l'écoute et la transmission de ce témoignage capital.
Il décuple en tout cas l'amour que nous pouvons éprouver pour le cinéma quand il devient un art et pour ses fabricants quand ils lui font tellement confiance.
(Merci à http://www.allocine.fr/film/fichefilm-128142/critiques/presse/ , seul je n'aurais pas trouvé les mots.)