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le 1 oct. 2020
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Cette année le cinéma chilien n'est pas un reste avec plusieurs films qui sont déjà sortis sur nos écrans comme récemment Je tremble ô Matador. Cette fois-ci, c'est au tour de La Verónica. Si ce drame a réussi à traverser l'Atlantique, c'est qu'il a des qualités notables. En représentant une branche bourgeoise de la population chilienne, celui-ci ça va montrer un pan de la réalité.
Nous sommes souvent habitués à voir des populations plus populaires dans les films venant d'Amérique latine. Il est donc intéressant d’observer comment se comporte la caste plus riche. On est donc centré sur cette femme, Véronica, femme de footballeur professionnel. Un attribut qui lui colle à la peau, mais que celle-ci n'accepte plus. Elle veut se développer pour gagner en indépendance. Son problème va venir du fait que son bébé se transforme en contrainte, car ça empêche sa croissance.
Mariana Di Girólamo est vraiment géniale dans ce rôle. On avait pu la voir avec un style différent dans Ema (2020) et tout autant de brio. À travers elle on ressent le mal-être de Véronica. Le dicton “l'argent ne fait pas le bonheur” est ici parfaitement adapté. Son manque de reconnaissance la ronge de l'intérieur. Seulement la réponse apportée, de rechercher encore plus de célébrités à tout prix, n'est pas forcément la bonne. Elle va la conduire sur des chemins très périlleux. Un aspect qui est prenant. En plus de cela, on sent que Véronica n’est pas heureuse en mère. Ça va très bien le montrer à travers notamment les cris oppressant de l'enfant.
D'ailleurs, toute la réalisation est vraiment très bien faite. Véronica va toujours être au centre de l'image. Il n'y a aucun plan qui fait exception à la règle. On voit tous les personnages secondaires tourner autour d'elle pour symboliser le fait qu'elle est le centre de l'attention. Pour Veronica, personne d'autre n'a plus d'importance qu'elle. Son sourire cache un égoïsme qui ressort quand elle n'est pas satisfaite.
Créée
le 12 août 2022
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