La vie est belle (1948)

Ce film est une sorte de conte de Noël avec un message très positif, très généreux mais un peu naïf. Il raconte l'histoire de Georges Bailey depuis son enfance. Toute sa vie malgré son envie de parcourir le monde il est resté dans sa petite ville de Bedford Falls (entièrement reconstituée en studio) au service de sa communauté. Il est humaniste, il veut le bien des autres. En opposition a la recherche absolue du profit le film met en avant d'autres valeurs : la solidarité, la communauté, l'amitié et la famille. G Bailey n'est cependant pas présenté comme l'homme parfait. A l'image de chacun, il a des points faibles. Ayant perdu une forte somme d'argent il est ruiné et il pense à se suicider. C'est là qu'intervient l'aspect fantastique du film puisqu'un ange montre à G Bailey tout ce qu'il a apporté à la communauté. Le film montre ainsi l'importance et la place de chaque individu dans la société. Le film porte aussi un regard intéressant sur les dégâts de la crise de 29 sur la société américaine. Le film un tant soit peu mièvre montre la foi en l'homme en tant qu'individu appartenant à une communauté, une valeur forte de la société américaine. James Stewart et Donna Reed sont excellents dans leurs rôles et forment un couple extra.
A l'heure ou l'égoïsme et l'égocentrisme semblent être les valeurs (très) dominantes de notre société, un tel film semble être un ovni idéologique.