La Vie recommence de Mario Mattoli, bien que de qualité très limitée, se situe à un tournant dans l'Histoire du cinéma italien et mondial car contemporain de Rome, ville ouverte de Rossellini. D'ailleurs les premières scènes de ce film font penser au classique de Rossellini, on y voit un homme errant dans les ruines de Naples et Cassino alors que la guerre vient de se terminer, on croit alors que ce film pourrait être une sorte de cousin à Rome, ville ouverte mais il n'en est rien. Rapidement l'aspect mélodramatique prend le dessus sur la réalité sociale et politique qu'aurait pu engendrer cette intrigue d'un homme revenant dans son foyer et découvrant le secret de son épouse. La Vie recommence peut être considéré comme un pont entre le Calligraphisme (drames passionnels italiens d'Avant-guerre) et le NéoRéalisme d'Après-Guerre, or comme dit en préambule malheureusement ce long-métrage n'émerge pas de par ses qualités pour rester dans les mémoires et faire office de référence.