Rien à voir avec de grands films sur la période terrible du nazisme comme La vie est belle, La liste de Schindler Jojo Rabbit ou Simone, le voyage du siècle. Là, nous sommes passifs, voyeurs peut-être, aussi complaisants que les habitants de cette belle maison, voisine de l'horreur. C'est trop long pour dire la solitude du bourreau, pour montrer que le bien et le mal cohabitent. Nous le savons et c'est bien là, l'horreur. Le point de vue du film n'est remis en perspective que lors des passages en noir et blanc avec la jeune fille rebelle qui pose des pommes.
Est-ce suffisant ? Le film se révèle donc épuisant car l'ordre ambiant empêche toute respiration.