Qui choisit le prénom du petit garçon ? Sa maman. Et de cette nomination, elle garde l'ascendant sur lui, choisit sa vie, comme elle peut et arrive à mentir. Mais, le film est ce délitement du mensonge, cette patience du père et de la vérité. Tout se met en place malgré les "forçages" du destin, tout s'apaise mais c'est dur, c'est long. La randonnée imposée par le fils met en question l'amour du père et le père fait comme il peut mais il tient le fil. Les acteurs sont justes, la danse est présente comme aiment Les Larrieu. La musique vibre et est signée Bertrand Belin. Un film sensible mais sans sensiblerie.