Ange est là, Mao....

Beaucoup d'éléments directement inspirés (ou carrément pillés) d'autres films à succès (Bruce Lee, Jimmy Wang Yu, Hitchcock pour la musique...), pour limiter les risques d'échec commercial face à ce film qui ose mettre en avant une héroïne féminine : Angela Mao, ancienne artiste d'opéra, danseuse, artiste martiale...Ce fut un succès, et c'est vrai que le film a des points positifs qui permet de ne pas s'ennuyer (quoique, il y a des scènes qui traînent un peu en longueur, comme la cérémonie du "vieillard" de 55 ans mordu par un serpent, à la fin, personnage auquel on a du mal à s'attacher, vu qu'il n'apparait que 15 mn avant la fin du film, et qui a droit à plusieurs longues minutes d'une cérémonie larme-à-l'oeil censée nous émouvoir au plus profond de nous-mêmes.) malgré ses défauts.

Les plus marquants : des japonais méchants comme des poux, rigolards et vicieux,

des combats qui ne sont pas toujours crédibles, des scènes gnan-gnan un peu longuettes, du sang rouge comme du jus de tomate....

Mais bon : c'est du cinéma kung fu série B, avec une Angela Mao qui tient la route, grâce à ses chorégraphies de combat maîtrisés, son jeu d'actrice vengeuse déterminée et imperturbable. Des combats sanglants (enfin, "ketch-upisants", surtout), nombreux, de bonne qualité, même si très souvent, on voit que les coups ne sont pas portés...Mais pas grave, on est en plein coeur d'un cinéma BIS artisanal d'époque, et c'est là que le charme opère : on passe un bon moment !