Dans des lieux privilégiés des Alpes car très dur d'accès, intacts, où les montagnes se succèdent à l'horizon.
Ce film étant surtout contemplatif, on se serait passé des dialogues vu leur pertinence : -Et alors? Comment ça fini?
[...] - Parfois il faut écrire soi-même sa propre histoire'. L'enfant voulait juste connaître la fin du livre qu'on lui lisait, pas entendre une bouillie de réflexion philosophique.
Les voix, on mettra ça sur le compte du doublage, ne s'impliquent pas assez par rapport aux sentiments des personnages, ou maladroitement. La trame de l'histoire n'a rien d'original (mort de la mère, conflit père-fils) mais est reléguée au second plan.
Les musiques bien que jolies pour certaines, n'en restent pas moins fades pour le reste et très mal exploitées: j'ai eu l'impression qu'on essayait, au travers de la musique, de forcer mes émotions tout au long du film. (le moment où on dirait que la 'mère aigle' va se mettre à pleurer avec la musique de circonstance, j'ai failli quitter le cinéma).
La voix off est assez agaçante aussi, qui personnifie tout au long du film l'aigle (quand j'imagine le film à partir du titre, j'y vois les liens entre l'enfant et l'aigle, l'homme et la nature, lien nécessitant une distanciation, pas de tout rapporter à l'homme -encore-. ) Mettons ça sur le compte de la narration du garde forestier qui expose son point de vu. M'enfin, pour un film sur la nature, je n'ai pas trouvé ça pertinent.


Car oui, ce film est une éloge à la vie libre et sauvage, des animaux dans leur intimité sur fond de défilés montagneux où vous reverriez de poser une tente et manger des saucisses et une boîte de haricots blancs. Et pour ceux qui ne savent rien d'eux l'occasion de glaner quelques informations sur les aigles.


Ignorez la bande sonore et concentrez-vous sur ce que vous voyez, ça en vaut la peine. J'insiste car ma critique paraît très négative car elle en comporte de nombreux points (négatifs). Mais je suis ingrate, j'ai passé un bon moment, sauf que, j'ai buté sur ce qui m'agaçait et je me suis laissée entraîner par le reste.


Ca donne envie de profiter de l'été pour partir camper ça.



Parfois, libérer l'autre, c'est se libérer soi-même.



Allez, bonne séance

Kororia
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le 6 juil. 2016

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Kororia

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