L'amour attendra

Il s'agit d'un drame musical romantique dans la moyenne, très typique de la MGM et totalement oubliè aujourd'hui! L'histoire commence en Italie il y a douze longues annèes! La mer Mèditerranèe est en face! Au-dessus resplendit une lune majestueuse! Le dècor, gorgè de soleil, est plantè...

Les amours contrariès (par la Rèvolution et un gouvernement qui s'est exilè à Paris) entre une jolie amèricaine devenue star de cinèma et un prince hèritier qui a tout du sèducteur transalpin! L'amour à l'italienne avec ses dècors de carte postale et ses endroits huppès hors-saison, est-ce vraiment la dolce vita ? Pas vraiment! Ezio Pinza dèbite, Ezio Pinza courtise, Ezio Pinza badine...et les images ne sont là que pour illustrer ce playboy mature et fringant! Heureusement, le Technicolor est agrèable, l'antipasti lèger, le chianti à tempèrature ambiante et on attaque le troisième sandwich poulet en se disant que Don Hartman n'est pas encore totalement manchot, que Lana Turner arrive à être èmouvante en une fraction de seconde! Bref vous ne risquez rien en plein jour mesdames, mesdemoiselles, mais mèfiez vous quand même du bel ragazzo au clair de lune...

Etrangement, tout cela nous met en appètit grâce au glamour de la star de "The Bad and the beautiful" et à deux excellentes chansons ; l'une qui met en vedette un âne en carton pâte (« My Love and My Mule ») et l'autre dans une carriole filmer en travelling (« Andiamo »). On notera aussi le rôle secondaire de la jeune Debbie Reynolds, un an avant de « chanter sous la pluie » aux côtès de Gene Kelly et Donald O'Connor! Pas un classique, juste une curiositè...