[👉 De quoi ça parle]
Un journaliste et son avocat se rendent à Las Vegas pour couvrir un évènement sportif mais avec pour objectif réel de consommer en chemin toute la panoplie de drogues qu’ils emmènent dans leur valise, échapper à la réalité et retrouver le « rêve américain » des années 60.
[👉 Qu’est-ce qu’on en pense ?]
Le film dans son ensemble est un voyage psychédélique difficile à suivre, les protagonistes vivent un trip de plusieurs jours sans prendre la moindre décision rationnelle, se mettant en danger eux et tout ce qui les entoure et sans aucune conséquence. C’est comme si personne ne les voyait tant qu’aucun d’entre eux ne vomit sur leurs chaussures.
Son réalisateur, Terry Gilliam, a dit « J’ai toujours voulu que mon film soit vu comme l’un des meilleurs de tous les temps, et comme l’un des plus détestés de tous les temps », un pari à peu près réussi puisque le film est bien réalisé et très immersif (quoi qu’un peu long) et parvient à créer fascination et malaise constant chez le spectateur, sensation qui persiste même après la fin du film.
Ce n’est pas seulement l’usage de stupéfiants qui est mis en cause mais aussi la société qui les regarde à peine d’un air dédaigneux quand elle ne les ignore pas purement et simplement.
[👉 Est-ce que c’est RdR ?]
NoN noN NOn N.O.N
Mescaline, LSD, cocaïne, marijuana, poppers, éther… tout y passe et sans modération, tous les comportements à risques imaginables aussi. Conduite sous influence, incitation à la consommation, détournement de mineur, menace à l’arme blanche, tentative de suicide, paranoïa, agression, vol, destruction et chaos permanent.
Rien n’est safe, des mélanges à n’en plus finir dans des lieux pas du tout rassurants ni calmes avec pour trip-sitter une personne au moins aussi défoncée, voire plus.
Ce film est comme une ode à la prise de risque, d’ailleurs soutenue par l’absence totale de répercussion négative grave sur les personnages.