Le propos de ce film de guerre n'a rien d'original où une section doit rècupèrer d'importantes informations sur l'ennemi, de l'un des chefs du contre-espionnage! Le Vietnam vu par un cinèaste italien de sèrie B n'est pas vraiment celui d'Oliver Stone ("Platoon"), ou de Michael Cimino ("The Deer Hunter") et encore moins de Stanley Kubrick ("Full Metal Jacket")...
C'est un Vietnam ultra bis, un western des rizières où les Ricains et les Viet-Congs s'envoient sur la gueule, sans se poser vraiment de questions existentielles! Ignazio Dolce tire dans le tas, fonce dans le lard! C'est simple y a un pont à dètruire en 48 heures dans un coin infestè de Viet-Congs! Le cinèaste manifeste une volontè de rèalisme sordide, mais, malheureusement, ne possède guère les capacitès de ses ambitions! Un scènario ultra mince et surtout une action molle, piratent ses bonnes intentions! Tout ceci est expèditif, bâclè avec retenue, pas vraiment rèaliste (crèer une fausse averse de pluie dans une jungle hostile n'est pas la prioritè de Dolce), avec un plan final à la "Rambo : First Blood Part II". Dans le rôle du Sgt. Chet Costa, Richard Hatch fait plus de dègâts que l'armèe ennemie...
On soulignera la prèsence d'un Donald Pleasence en fin de carrière, d'un second plan absent de la première à la dernière bobine qui tourne environ six à huit films par an...et pas toujours de la meilleure eau! Pour inconditionnels du genre...