Mickey Mouse, le nègre de maison de Walt Disney.
D'une débilité sans nom. Qu'on pende Disney par ses crayons.
Une chance pour lui d'avoir su gratter au crayon et animer, mais si c'était pour faire passer ce genre d’idées, il aurait mieux valu s'abstenir et retourner vendre des journaux, ces bouts de papiers, Pluto que les gribouiller.
Mickey Mouse c'est l'histoire d'un nègre et de son négrier de maitre. A la fois esclave aux champs et doué aux chants. Le Pat Hibulaire à sale tête de chien de garde, garde-fou de l’imaginaire libéré entravé des entrailles de l’esclave souriant, souris errante.
Ami du bétail et de la basse-cour comme un bouffon-fanfaron que l’on fait courir et bêtiser au côté du canasson dans The Jazz fool, on ne peut qu’admirer sa faculté à pianoter à un rythme effréné. La souris errante, comme le noir du Mississipi assis près de son piano, a le rythme dans la peau.
Disney esclavagiste ou avant-gardiste ? Il n’en est devenu pas moins personnage distingué, jusqu’à en construire un empire sans commune mesure. Les parcs ayant remplacés les hectares de cannes à sucre imagés dans la vie de Mouse. Disney à de mon point de vue plus l’allure du Pat Hibulaire que du Mickey, la tête dans les étoiles profitant de son jouet. A l’heure où son empire contre-attaque en rachetant celui de Star Wars, il n’est pas étonnant de se rendre compte que « Qui se ressemble s’assemble »
" Lucas ! Je suis ton père. " - Walt Disney.