Le cerveau qui ne voulait pas mourir sans casser des pattes à un canard se révèle être un petit bis du cinéma des années 50 sympathique. Le personnage du docteur fait immédiatement penser à celui de Frankenstein et amène aux mêmes questionnements: Jusqu’où peut-on aller sur l'expérimentation du corps humain ? Et en présente d'autres: Faut-il laisser une personne mourir si tel est son choix? Perd t-on une partie de son âme si l'on perd un bras, et encore plus si l'on perd un corps entier (merci Kurt...) ?
Si les scènes où le docteur recherche le corps parfais sont parfois ennuyeuses (et un peu machistes), celle avec le cerveau sont captivantes. Le fait qu'elle acquière des pouvoirs
télépathique, médium,
à cause de sa situation est bien trouvé bien que mal introduit et mal utilisé. Mais surtout ces scènes offrent un petit penchant horrifique bienvenu qui redynamise le film. A ce niveau, la scène ou Kurt
meurt suite à la perte de son bras
est aussi captivante qu'hilarante. On comprend à le voir répandre son sang partout sur le mur avec son membre caché sous le manteau que ce film soit considéré comme culte par Tim Burton.
Si la fin est assez prévisible,
voir le monstre s'échapper avec la jeune femme endormie
est assez cocasse!