L'ombre d'un pilote
On reconnaît assez vite la sobriété de mise en scène et la pudeur du mélodrame qui caractérise si bien le cinéma du réalisateur britannique Anthony Asquith, qui plus est lorsqu'elle s'incarne à...
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le 13 oct. 2020
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Un des derniers films de propagande anglais durant la seconde guerre mondiale. Ou plutôt un des premier film d'après guerre devrait-on dire, car le film est sortie en Angleterre le 8 juin 1945, soit 1 mois à peine après l'armistice. Ceci explique l'introduction au film montrant la tranquille campagne anglaise et l'aérodrome abandonné, qui a été ajouté en dernière minute au montage. Sinon le reste du film a été tourné comme un pure film de propagande, plutôt de soutiens morale envers le public anglais. On y dépeint le quotidien des pilotes anglais qui ont fait la fierté de l'armé anglaise durant le conflit, mais aussi des états d'âmes de leurs compagnes, qui souffrent elles aussi comme le peuple anglais de l'époque. On fraternise avec ces drôles d'américains prétentieux. Et on pense aux victimes et aux êtres perdus. Tout ceci peut paraitre bien larmoyant et un peu lourd dingue, mais c'est mal connaitre le réalisateur du film, Anthony Asquith, qui est une fine lame de la mise en scène britannique encore trop méconnu. Il a su évité les lourdeurs du genre qu'on lui demande et parvient malgré tout à réaliser un film charmant, subtile, poétique et même drôle parfois grâce à présence d'un très bon casting de seconds rôles, comme celle de Sir Stanley Holloway, toujours à même de chanter une chanson grivoise dans le film, ou Joyce Carey, extraordinaire mégère anglaise qui joue Miss Winterton. Evidement le film est marqué par son époque, mais il reste magnifique.
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Créée
le 27 nov. 2020
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