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le 23 janv. 2017
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(...) C'est d'ailleurs ce fameux STRANGER, interprété par Orson Welles lui-même, qui m'a le plus marqué.
Justement, c'est dans son rôle, son interprétation, et son choix de casting que se trouvent, selon moi, une grande part de la réussite du film. Ce n'est pas qu'une question de scénario, mais également de perception des enjeux de cette histoire : Orson Welles, 30 ans, a déjà prouvé son talent en réalisant deux des films les plus géniaux de l'histoire du Cinéma (même rétrospectivement). Pourtant, il prend un risque considérable avec ce troisième film, en jouant consciemment avec sa propre image de perfection. Loin d'être un détail, cela façonne malgré nous, dans la première partie du film, notre vision du personnage du Pr. Rankin... Une idée toute simple, mais qui associée à cette fameuse gestion de l'information délivrée au spectateur, la même que dans Citizen Kane, compose une intrigue en béton et un suspens sans faille. C'est une fois de plus phénoménal, pour peu que comme moi, vous n'ayez rien su au préalable du scénario; c'est également pourquoi, je préfère utiliser dans cette critique, le titre original THE STRANGER; je trouve trop explicite le titre français (...)
THE STRANGER a été chroniqué dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Orson Welles par L'intsitut Lumière, du 3 juin au 12 juillet 2015. L'intégralité de cet avis, sur Le Blog du Cinéma
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Créée
le 14 juin 2015
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