Fraise déboîte
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le 31 mars 2011
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The Dentist, production Stuart Gordon (Re-Animator, From Beyond) déconcerte par la lourdeur et la bêtise avec lesquelles il suscite la rage de son personnage principal : infidélité et fiscalité sont les deux armes qui servent à détruire un petit monde sans consistance aucune, puisque le réalisateur refuse de conférer à ses personnages un tant soit peu d’épaisseur ou d’enjeux. L’adultère s’effectue, bien entendu, avec le jardinier au bord de la piscine, donnant lieu à une scène de fellation tout droit inspirée des productions érotiques et pornographiques de l’époque. Le corps dénudé d’une patiente endormie sur le plan de travail prolongera l’expérience. Car il faut passer par de telles étapes pour que l’horreur pointe le bout de son nez, dernier segment expédié et ridicule d’un film vulgaire qui multiplie les effets de caméra tape-à-l’œil dans l’espoir de divulguer un amateurisme confondant.
Ça se casse les dents mais ça a eu le droit à une suite. Rassurons-nous : elle ne vaut guère mieux.
Créée
le 6 mars 2021
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