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Un hymne au libertinage
Déjanté, décontracté et amoral (c'est un hymne au libertinage), on ne peut donc avoir que des apriorismes positifs, d'autant que l'interprétation est à la hauteur avec Cassel déchaîné, Aimée...
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Le Farceur par Maqroll
Pour son deuxième film, Philippe de Broca reste fidèle à la lignée du premier (Les Jeux de l’amour), à savoir le marivaudage. Hélas, dans cet exercice, il est loin d’atteindre les sommets de finesse de son contemporain Michel Deville. Il essaie aussi de trouver un style de comédie à la française qui puisse égaler les meilleures réussites hollywoodiennes. Devant la présentation de cette famille complètement dingue où un homme brillant et superficiel vit sous le même toit que son ex femme, son oncle, son frère et deux enfants qu’il a eus avec des femmes de passage, on pense - un très court instant, celui où ils jouent de la musique ensemble - au grand Capra de Vous ne l’emporterez pas avec vous… Mais une fois de plus, Jean-Pierre Cassel se montre un piètre acteur au répertoire limité, loin (mais alors très loin !) du magnétisme et du talent de James Stewart. Quant à Anouk Aimée, elle erre comme une âme en peine dans l'univers artificiel de cette comédie tiédasse au scénario vide et à la réalisation banale. Un ratage total.
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le 12 juil. 2013
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