La chute du quatrième mur chez Chucky
Assurément cette épisode ne fera pas l'unanimité. A la manière de Freddy 7, Le Fils de Chucky s'amuse à transgresser la limite réel/film et à aller s'intéresser à ce qui se passe derrière la caméra. Bienvenue Hollywood, stars, agents, villas luxueuses (et John Waters qui a un petit rôle au passage !).
Mais contrairement à ce même Freddy 7, ici ce n'est pas la carte de l'horreur pure et dure qui est jouée mais celle de la comédie-gore-horrifique-second-degré. Genre casse-gueule s'il en est (cf plein de films des années 80s) mais qui peut briller s'il est bien géré (cf quelques films des années 80). Je trouve que Le fils de Chucky ne s'en sort pas mal, faisant honneur au gore comme aux références habiles.
Le film aurait presque pu s'appeler Chucky goes to Hollywood s'il n'y était question de ... son fils ! Personnage assez peu intéressant malgré l'air torturé qu'ont voulu lui donner les scénaristes, il est bel et bien le thème central du film mais est très loin d'en être le héros. Il manque d'épaisseur et face à un Chucky plus charismatique et mieux doublé que jamais, il est excessivement transparent.
Une suite légèrement meilleure que le quatrième film, mais qui s'éloigne plus que jamais de l'original, véritable slasher des 80s.
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