Bakemono no ko C'est déjà la preuve s'il en fallait une que les tarés qui choisissent les titres français sont complètement des glands et feraient bien de consacrer leur temps à éplucher des feuilles de remboursement de la sécu plutôt qu'à triturer des mots qui ne leur ont rien demandé.
Malgré ça, c'est un plaisir graphique inattendu dont toute la première partie est globalement un remake réussi de Chihiro (avec des poils), en tous cas moi ça m'a fait grave plaisir. C'est le poids du trait qui vibre quand il a un combat qui pète. C'est Baloo qui se fait remballer par Mowgli. C'est un hybride de Kitano/Bill murray qui serait pote avec le singe du roi-lion putain et Porco Rosso en moine qui sert pas à grand chose. C'est la dynamique bien connue du célibataire bourru faisant ami ami avec un petit con têtu. C'est plein de détails et de situations qu'on aimerait voir développées mais qui ne le sont jamais, ce qui est assez frustrant, mais du coup ça laisse suffisamment de place à l'interprétation. C'est un film qui aurait sans doute gagné à être une petite série de 24 épisodes, vu le rythme des rebondissements et des ellipses. C'est la baleine de Moby Dick à Shibuya, c'est le respect qui se perd mon gars, c'est le bracelet magique du wtf, c'est l'épée dans ton coeur, c'est le lapin du bonheur, c'est Bakemono no ko et ça poutre du cactus.