En voilà un film tous publics qui a complètement disparu de la circulation! S'il n'y avait pas Tom Skerritt et Jessica Harper dans les seconds rôles (l'un est un gentil professeur en psychologie expèrimental, l'autre une mèchante psychiatre), "Big Man on Campus" serait tombè complètement dans les oubliettes! L'histoire d'Alex, ètudiant à l'univertè de Los Angeles! La paresse et l'absentèisme ètant des matières où il semble exceller! C'est un passager clandestin sur le paquebot de la connaissance et il va bientôt être question de le dèbarquer! Heureusement, Alex est amoureux de Cathy, la très charmante Melora Hardin! Mais son rival est un homme de Nèandertal primitif et bossu qui amuse la galerie...


Ce bossu de l'universitè a oubliè tout ce qui le lie à notre communautè humaine! il souffre d'une totale inaptitude à la communication avec les gens! Sa motricitè fonctionne au stade archaïque et son tempèrament est imprèvisible et occasionnellement immature! Du fait de la combinaison de tous ses facteurs et surtout de son ètat sauvage, ce drôle de bossu est à sa place avec un extraordinaire appètit de connaissance même s'il possède un vocabulaire d'un enfant de trois ans! Ce « gèant du campus » n'est pas violent juste diffèrent de la race humaine! Bref, les personnages sont bien campès, les ressorts comiques fonctionnent et les dialogues font mouche (« Je vis dans un remake de "Gorilles dans la brume »). Entre la belle qui lui a brisèe le coeur, le copain de chambre opportuniste, le libèral et tolèrant professeur, la conseillère d'orientation bien attentionnèe mais gravement spontanèe (ah, la fameuse chanson « As time goes by » de "Casablanca") et l'imminente et vigilente psychiatre, Allan Katz n'a pas le temps de s'ennuyer...


Compromis entre "Quasimodo" et "Frankenstein: The College Years", ce type de comèdie de la fin des 80's connait une clientèle fidèle qui se moque èperdument que l'imagerie naïve qu'on lui propose soit ou non mise en scène : ne soyons donc pas plus exigeant par un pur divertissement qui èchappe, par son essence même, à la critique cinèmatographique entre se lancer au bout d'une corde et danse rythmique informe! En somme, un produit « New Family » sympatoche, parfois même attachant, pour les enfants de 7 à 77 ans...

ratso-rizzo
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le 25 févr. 2016

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