Il s'agit d'une comédie filmée en noir et blanc, une parodie de film d'espionnage. C'est le troisième volet de la série Le gorille. Le scénario est tiré d'un roman d'Antoine Dominique. Le Gorille est un agent de la DST, service d'espionnage français. Il est beau gosse mais il aime plus que tout l'action et la castagne. Dans cet épisode il prend la place d'un tueur qui doit assassiner le secrétaire générale de la communauté qui doit construire une ligne de chemin de fer en Afrique. En effet si cette ligne était construite cela ruinerait quelques industriels et notamment Lehurit surnommé l’archevêque car il porte une bague avec une améthyste. Le scénario est complètement invraisemblable et est à prendre au second degré. Le gorille a une arme secrète : il mord le poignet de ses adversaires ... sinon il utilise ses poings qui sont de véritables enclumes. Il ne s'encombre pas de gadgets comme son homologue 007. Il faut dire que ses adversaires ne brillent pas par leur intelligence ... Il y a pas mal d'action surtout des bagarres, des poursuites et même quelques coups de feu mais ce n'est pas très bien chorégraphié ... bref on n'y croit pas une seule seconde. Il y a des retournements de situation mais c'est vraiment tiré par les cheveux. L'interprétation est plus ou moins bonne avec Roger Hanin dans le rôle du gorille, une brute épaisse qui démoli les tables lorsqu'il frappe du poing dessus pour manifester son mécontentement. Il est entouré d'acteurs que l'on a plaisir à voir : Pierre Dac, colonel à la DST ... Jean le Poulain dans le rôle de l'archevêque ...