Le Grand Amour par Cinemaniaque
Etaix abandonne le noir et blanc pour la couleur ; le muet pour le (très) parlant ; le burlesque pour la comédie onirico-dramatique. Etant plus sensible au burlesque, j'ai moins adhéré à ce film, bien que réussi (il se place facilement à la hauteur de 7 ans de réflexion sur le même sujet) et comportant des trouvailles toujours aussi belles (tout comme Nicole Calfan d'ailleurs). Dommage que Pierre Etaix soit devenu aussi bavard, son génie résidant surtout dans le travail sonore (bruitages) et gags visuels. Un bon film au demeurant bien que s'essouflant par moments.