Fiction à l’eau de rose sur fond de tragédie.

J’ai regardé le film lorsque j’ai appris le décès de Jonathan. Il commence par ces mots : « Inspiré de faits réels ».

Or il s’avère que, hormis l’immolation pour cause de harcèlement scolaire et racket, tout le reste du film est une fiction puisque

les harceleurs n’ont jamais été identifiés, Jonathan ne se souvenant pas de leurs noms, et les parents ne les ont donc jamais rencontrés. La plainte contre X déposée par les parents de Jonathan a été classéesans suites.

Clara est également une fiction, aucune des deux sœurs de Jonathan (oui car il en avait deux, plus âgées que lui), n’a correspondu avec une élève qu’elle aurait quasiment poussée au suicide.

Pas plus que la maman n’est allée au collège rencontrer les élèves de la classe de Jonathan, et encore moins avec les deux harceleurs, dont le fils du CPE.

C’est dommage, je trouvais le téléfilm bon de prime abord. J’ai eu la naïveté de croire que

l’établissement scolaire avait identifié les harceleurs, notamment le fils du CPE et sa copine.

Je trouvais vraiment bien que

pour une fois les coupables soient mis face à leurs responsabilités. Or il n’en a rien été du tout.

J’aurais dû m’en douter, ça aurait été tellement plus simple.

En réalité, tout le monde s’en est bien tiré dans cette histoire. Tout le monde sauf Jonathan, et les membres de sa famille bien entendu qui sont les victimes collatérales de tout ce que Jonathan a subit, durant de nombreuses et très longues années.

Ça reste au final une fiction à l’eau de rose sur fond de tragédie pour les besoins de l’audimat. Pour ne pas changer.

Par contre, j’ai été très émue par le documentaire qui a suivi la diffusion du téléfilm : « Le calvaire de Jonathan ».

Je trouve vraiment terrible que les plaintes soient classées sans suites, que ce soient les victimes qui doivent quitter l’établissement alors que ce sont les harceleurs qui devraient être exclus.

Je suis également déçue que ce documentaire n’ait pas plus de visibilité. Le combat mené par Jonathan, tant pour sa guérison que pour venir en aide aux élèves victimes de harcèlement scolaire méritent largement plus que l’on s’y attarde, contrairement au film.

Conclusion, je ne recommande pas le film, par contre je recommande le documentaire.

Ziva-CH
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le 27 août 2022

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Ziva CH

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