It's Raining Men.
Publié en 1996, le best-seller de Helen Fielding se devait forcément d'atterrir sur grand écran, le roman ayant un fort potentiel de comédie romantique. Ce sera chose faite en 2001, l'héroïne peu sûr...
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le 1 juin 2016
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Le monde a bien changé depuis 2001, d'aucun affirmerait qu'on ne peut plus rien dire, que tout est devenu trop « woke » (alors que ces mêmes personnes ne sauraient définir « woke »)… et vous savez quoi ? Quand je ressors du visionnage d'un film tel que Le Journal de Bridget Jones, je crois que ce n'est pas plus mal que ce soit le cas.
Le film insiste sur le poids de Bridget (oh mon Dieu 60 kg ! Jabba le Hutt est devant nous ! Heureusement que c'est du cinémascope, elle était sur le point de ne plus rentrer dans le cadre !), tente de nous faire croire qu'elle n'est pas très belle (pourquoi avoir choisi Renée Zellweger dans ce cas ?)… bref, un film d'une autre époque justement, une époque où l'IMC d'une femme ne devait pas dépasser 20. Je comprends que certaines soient devenues anorexiques après avoir entendu ce genre de message pour la 150ᵉ fois dans la même journée. Le pire reste tout de même le fait que le cul de Bridget soit au centre de l'intrigue : tout tourne autour de ça, c'est affligeant ! Le film serait remaké aujourd'hui, l'oncle Geoffrey qui lui met une main aux fesses au tout début du film serait soit exclu dudit remake (le choix de la facilité), soit crèverait d'atroces souffrances en plein milieu après avoir tourné dans 2 guys 1 horse part II (petit indice : il n'incarnerait pas le caméraman).
Le film possède un certain charme malgré tout… curieux non ? Mais le pire, c'est que je ne sais moi-même pas d'où ça vient exactement. Peut-être l'accent anglais ? On notera que Renée Zellweger, pourtant texane, a bossé pour avoir un accent de la perfide Albion. Peut-être que je me reconnais un peu dans Bridget dans le rôle du célibataire (pas encore pour ma part) trentenaire ; même si pour le coup moi, je suis vraiment moche et gros. Peut-être aussi que mon récent visionnage de l'effroyable et épouvantable Love Actually a joué en la faveur de Bridget Jones, c'est loin d'être impossible. Quoi qu'il en soit, le fait que je ne sache même pas ce qui rend le film un minimum potable fait que j'aurai encore moins tendance à le recommander… comme si le long était encore pire que ça (et à vrai dire, je suis sûr que c'est le cas). Non parce que sinon, entre la réalisation très sommaire, l'humour ultra-gênant (mais pas dans le sens gênant à la The Office hein, là c'est juste gênant), ou encore le scénario prévisible (et dire qu'ils ont été trois à avoir bossés dessus)… je ne vois pas ce qui pourrait vraiment le sauver.
Bon allez, je me rassure comme je peux. Ça fait deux films en une semaine pour lequel la scénariste s'est fortement inspirée d'Orgueil et Préjugés, raison de plus pour le lire… tout du moins le mettre dans ma longue liste de livres à lire et que je ne lirais pas car je ne sais pas m'organiser.
Bon par contre, le roman original, de 1996, pour le coup, c'est mort de chez mort ! Jamais je ne lirai ça !
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Créée
le 1 mars 2024
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