Le Livre noir par CeCilia1
Bon le film se lave de la vérité historique, on comprend rapidement qu'Anthony Mann ne fait pas grand cas de la Révolution française et préfère dénoncer la vague rouge. Robespierre devient un dictateur sanglant qui a son bureau dans une boulangerie. Bah, oui comme ça, il peut mater des boulangers musclés à moitié nu (e lien fasciste, pervers, gay...). Saint-Just est un séducteur pervers (évidemment c'est un révolutionnaire) qui n'a que faire que vous soyez un homme, une femme ou même un enfant. Eh oui, pour trouver les gentils royalistes, il n'hésite pas à tenter de compromettre un enfant. Mais heureusement celui est l'image de l'innocence et refuse tous les présents proposés, ce qui énerve le plus jeune conventionnel qui de rage, donne un coup de pied dans un pauvre petit chat.
Vous aurez compris, le film n'est pas le chef d'oeuvre d'Anthony Mann, il faut le prendre au 68 degrés. Un bon exemple de l'historiographie contre-révolutionnaire (il prend comme ouvrage référent Taine).