Comment commencer ? Produit par Michael Mann, la chanson du générique est de Bob Dylan en mode rock pas FM, et dirigé par Paul Michael Glaser...
C'est un vieux souvenir de VHS, de location de vidéo-club que j'avais vu et revu à l'époque. Ca a mal vielli ? Que oui ! De nombreux plans font penser à des extraits de Miami Vice, les fringues, les voitures, les plans de Miami la nuit, on jurerait que tonton Michael est sur l'épaule de l'autre Michael et lui souffle les bonnes idées.
Le scénario n'a pas une once d'originalité : un indien ancien vétéran reprend des ados irrécupérables de maison de correction et en fait une squad qui va abattre le baron de la drogue locale. Mais l'alchimie fonctionne, peut-être aussi parce que c'est moi, et que j'ai vécu ces années et bouffé ces bobines là, mais je suis et j'adhère à cette intrigue peu crédible d'un noir, d'un portoricain, d'un blanc pyromane et l'autre analphabère, et d'un cubain copie conforme Sonny Crockett en plus jeune, qui vont entrer en croisade contre leurs anciens copains.
Et il y a deux cerises sur ce gâteau : Lawrence Fishburne, en énième chef de gang dealer appelé crème (ça ne s'invente pas !), et James Remar, en parrain de la drogue adepte de la santeria. Bref un bon film pour de mauvaises raisons, mais j'assume !