Je reprendrais bien un peu de ce bon film
Un ambassadeur de vins m'a dit un jour, il n'y a pas de bons vins, il n'y a que des bons moments. Souvent des moments de partage avec ses amis ou l'être aimé. Peut-on critiquer un vin ou un film qui nous a tant bouleversé, celui qui emporte tous les suffrages encore vingt-cinq après sa délectation ?
J'aime ce film comme j'aime Patrice Leconte, celui qui nous apprend ce qu'est la noblesse de la légèreté. Son secret ? La lumière ! Et c'est Eduardo Serra (Blood Diamond, Une promesse) qui s'en charge dans cette production comme dans de nombreux films de Leconte. Et puis Jean Rochefort, admirable, qui se dandine sur un air de musique nord africaine, on voudrait que cela ne s'arrête jamais. Comme Antoine d'ailleurs, son personnage et Mathilde, sa promise, jouée par Anna Galiena, à qui on mangerait les, mais je m'égare.
Jean Carmet qualifiait un bon vin comme "propre", Le mari de la coiffeuse est un film propre.